Affaires des bébés importes du Nigeria: Zéro tolérance pour “les trafiquants de la honte” et leurs complices

Toutes les personnes arrêtées dans le cadre de l’affaire dite affaire des bébés importés du Nigeria viennent de bénéficier d’une liberté provisoire avec la libération de 9 derniers présumés coupables en début de semaine dernière. Certains se frottent déjà les mains en espérant se tirer d’affaire aussi rapidement et facilement car disent-ils, « au Niger la liberté provisoire est toujours définitif« .

Malheureusement leur joie est de très courte durée car la date du procès de ce qu’il convient désormais d’appeler “ le trafic de la honte”est fixée pour le 2 janvier prochain selon plusieurs sources. Oui il faut qu’il ait un procès. Il doit même avoir un procès dans l’affaire car l’affaire est suffisamment grave et touche au fondement même de la famille nigérienne pour que les couples et leurs complices puissent jouir du moindre répit, de la moindre circonstance atténuante et de la moindre impunité.

D’abord, il s’agit de trafic d’être humain de surcroit de bébés totalement innocents arrachés a l’affection de leurs mères naturelles a cout de millions par des individus sans scrupule et sans remord , un crime condamné et sévèrement puni dans tous les pays du monde épris de paix et de justice. Ensuite, il doit y avoir procès pour l’exemple et pour qu’aucun nigérien ne se hasarde demain quel qu’en soit son rang a s’adonner une telle pratique. Il faut donc arrêter ce trafic de la manière la plus nette et la plus ferme possible pour le bien de l’ensemble du peuple nigérien, pour sauvegarder notre culture, notre société et notre religion. Il ne peut y avoir ni de compromis ni de circonstances atténuantes dans cette affaire si nous voulons sauvegarder le caractère sacré de la famille nigérienne, telle que nous l’avions connue, telle nous la vivons et telle nous la voulons pour nos enfants et les générations futures.

“Tous les nigériens sont égaux devant la loi »

Depuis son départ précipité de Niamey, l’ancien président de l’Assemblée Nationale et leader de FA-Lumana, M. Hama Amadou n’a cessé d’attaquer outrageusement la justice nigérienne dans son ensemble, la qualifiant d’être une justice ‘’aux ordres du prince”, une justice “injuste”. Pour lui le Niger actuel est un pays dictatorial, voire un état nazis. Mais dans quel régime dictatorial au monde accorde-t-on la liberté provisoire a un trafiquant d’être humain, de surcroit de bébés? Dans quel régime nazis au monde l’opposition a-t-elle le droit de tenir un congres dans un lieu public, même un champ de tir a plus forte raison dans un Palais de Congrès moderne? Dans quel régime dictatorial les médias de l’opposition peuvent-ils a longueur de parution et d’émissions s’en prendre avec une rare violence et une haine démesurée aux institutions de la République, Présidence de la République, Assemblée Nationale et Cour constitutionnelle…?

En réalité, pour Hama Amadou et ses “courtisans” les plus zélés, la démocratie et la justice ne valent que lorsque ça les arrange. Pour eux, le Niger, la justice et la démocratie se résument a eux et a eux seulement. Mais au nom de la démocratie et de l’égalité de tous les citoyens devant la loi, les nigériens attendent un jugement exemplaire. Il ne peut en effet avoir dans notre pays une justice a double vitesse: une pour les pauvres et une autre pour les riches et politiciens véreux qui a chaque fois qu’ils sont poursuivis se réfugient en Europe et crient a la manipulation, au harcelement politique. On ne peut emprisonner un voleur de poulet et élargir un trafiquant de bébés. La justice nigérienne joue a travers cette affaire toute sa crédibilité et les nigériens attendent la traduction en acte concret du slogan selon lequel « tous les nigériens sont égaux devant la loi ».

Tarayya Amérique (Section PNDS-USA)