DELINQUANCE : Hama dans les bars parisiens !

Le Code Pénal prévoit et punit dans ses dispositions générales la délinquance qui est aussi une infraction pénale. Ainsi, le délinquant ou la délinquante, est une personne qui a du mal à se conformer aux normes sociales et vit en marge de la société.

Plusieurs raisons peuvent expliquer le phénomène de la délinquance : une éducation ratée à la base ; une absence d’insertion sociale ; des troubles comportementaux psychiques prononcés et aussi bien d’autres facteurs endogènes comme exogènes dus à l’incapacité du sujet à intégrer les normes sociales et les principes élémentaires à accepter les règles de l’obéissance à la loi.

Depuis longtemps, le phénomène de la délinquance fait l’objet d’études spécialisées en matière de criminologie afin de bien cerner le problème sous toutes ses dimensions et formes. En règle générale, sociétalement, il existe la grande et la petite délinquance, mais ici, seule la première nous intéresse, exit donc le cas des voleurs de poules, de casseroles tard dans la nuit, qui est plus dictée par des raisons de nécessité que par, vraiment, des désirs.

Mais, à OPINIONS, à l’épreuve des faits, nous constatons l’apparition d’une nouvelle forme de délinquance que nous qualifierions de délinquance politique, comme d’ailleurs la prolifération de tous ces partis politiques bandits qui ne peuvent même pas remplir un taxi de Niamey avec des électeurs ! Souvenez-vous, chers lecteurs, le grand éclat de rire qui avait suivi juste après la proclamation des résultats des élections illégale du tazarché avec le score minable de Me Souley, alors même que tous les grands partis du pays étaient absents à ce scrutin ! Rappelez-vous également le score de l’ORDN Tarmamoua de Moussa Tchangari et consorts à ces scrutins-là (85 voix sur l’ensemble du territoire) ! Voilà, chers lecteurs l’incarnation suprême de l’exercice du banditisme politique dans son achèvement le plus par fait et vous comprendrez la nature et l’essence de leurs interventions médiatiques !

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Après donc ces explications liminaires sur la délinquance et ses causes, à présent, intéressons-nous à la dernière sortie médiatique du parangon du banditisme politique au Niger qu’est Hama Amadou alias le Tawèye Baba ou encore, le Fugitif. Atteint sans doute d’une folie médiatique après sa fuite pour échapper à la justice de son pays dans l’affaire dite des bébés importés, le Fugitif aura utilisé toutes les formes de communications politiques afin de se présenter comme une victime expiatoire d’un ‘’régime abhorré par l’ensemble des Nigériens’’ ! Pendant plus d’une année, il aura multiplié les interviews et fait même la cour à des médias internationaux pour relayer ses inepties et autres grossiers mensonges ! Totalement perdu, en plein désespoir, le Fugitif en est aujourd’hui réduit à accepter de donner des interviews, même dans … un bar ! C’est ainsi que la semaine dernière, on peut aisément le deviner, un verre bien mousseux devant lui, Tawèye Baba accepta de donner une interview qui avait plutôt l’air d’une simple causerie entre potes. Quelle déchéance !

‘’Allah waddan , naka ya lalatché’’, disent nos amis haoussaphones ! Comment peuton imaginer qu’un homme politique de l’envergure de Hama, celui qui prétend être le premier opposant politique au Président Issoufou, l’homme politique le plus populaire du Niger (selon lui, c’est-à-dire Hama par Hama), peut-il tomber si bas en acceptant de donner une interview dans un bistrot, non pas pour apporter des éléments de réponses tangibles et convaincants pour sa dé- fense, mais, dans le seul but de déverser sa bile pleine de haine et de frustrations non-contenues. Hama est vraiment tombé plus bas que le sol, c’est pitoyable ! Dépourvu de tous scrupules moraux, Tawèye Baba s’en fiche éperdument de la nature de l’endroit ou il doit s’exprimer, car il est un fervent adepte de la funeste doctrine qui enseigne que la fin justifie les moyens : il sait pertinemment le genre de public qu’il veut atteindre avec ses messages apocalyptiques !

On savait que Hama Amadou cumulait beaucoup de défauts : il était, et d’ailleurs il le demeure toujours, affabulateur, comploteur, calculateur et même menteur par omission, mais on était loin de s’en douter qu’il pouvait transgresser toutes les rè- gles de la décence et de la morale pour descendre si bas dans les égouts au risque d’en sortir plein de boue, juste, pour assouvir des ambitions politiques vengeresses !

Dommage pour ce politicien auquel, naguère, tous les oracles de la politique prédisaient un bel avenir, mais hélas, comme Icare dans la mythologie grecque, à vouloir trop s’approcher du soleil, ce dernier avait fini par se brûler les ailes !

A. Bako  ( OPINIONS N° 273 DU 06 OCTOBRE 2015 )