Il était une fois la 5ème République !

La croyance populaire qui voudrait que les politiciens aient la mémoire courte serait d’autant plus vraie au Niger, où des hommes politiques, qui ont jadis géré les affaires de l’Etat de manière scandaleuse et catastrophique, s’érigent en donneurs de leçon, en chantres de la bonne gouvernance et en messie pour résoudre les problèmes qu’ils ont eux même créés.

Ces hommes politiques pensent peut être que la masse populaire a oublié ce qu’a été le Niger des années 2000 :

Une période pendant laquelle le pays semblait à l’arrêt et où le mérite avait disparu des critères de réussite et de promotion sociale ;
Une décennie pendant laquelle l’enrichissement illicite a été banalisé et où des jeunes à peine trentenaires fêtaient en grande pompe leur passage au rang de milliardaire ;
Une ère où les dirigeants disaient que les Nigériens n’avaient pas besoin de faire des études supérieures et où les enfants des familles modestes et pauvres, même brillants, n’avaient aucune chance de décrocher une bourse d’étude à l’étranger.

Oui, la 5ème République fut une période de souffrance pour les populations nigériennes, victimes d’injustice et de trahison de la part des dirigeants en qui elles avaient placé leur confiance.
Un certain 31 Mai 2007, après sept (7) années de récréation, le Président de la République de l’époque, mieux vaut tard que jamais, s’étant rendu compte de l’égarement dans lequel il était, a eu un sursaut patriotique en se débarrassant du principal responsable de l’échec de son régime.

En réalité, au lieu d’œuvrer pour le développement économique et social du Niger, le Premier Ministre de l’époque, a mis en place un système de spoliation des richesses du Pays, à travers l’attribution opaque de marchés publics et de détournement des deniers publics.
Pour rattraper le temps perdu, qui ne se rattrape en fait jamais, le Président Tandja a voulu prolonger son dernier mandat présidentiel de 3 ans pour, disait-il, parachever les projets qu’il avait initiés (trop tard !). Ces projets auraient certainement pu être lancés plus tôt si le Chef de l’Etat s’était fait secondé par un homme honnête et loyal, patriote et travailleur, un vrai Premier Ministre et pas homme qui ne rêvait que de le remplacer.

Le Niger a perdu une précieuse décennie (2000-2010) parce que les ambitions personnelles du Premier Ministre Hama Amadou ont pris le dessus sur les intérêts supérieurs de la nation et parce que le Président Tandja a mis beaucoup de temps à comprendre que son régime ne répondait pas aux aspirations légitimes des populations nigériennes.

Aujourd’hui, grâce à la vision et l’engagement des autorités de la 7ème République, le Niger est :
Un pays dans lequel aucun médecin n’est au chômage ;
Une contrée où tous les fonctionnaires ont vu leur salaire revalorisé pour leur permettre de vivre de leur travail et de mieux se concentrer sur le service public ;
Une nation dont l’armée, bien formée, bien entrainée et bien équipée, jouit d’une reconnaissance internationale ;
Un îlot de paix dans un océan de tensions et de conflits.
Le Niger de la Renaissance, en plus des nombreux projets réalisés au cours de la période 2011-2015, au grand bonheur des populations nigériennes, est une promesse d’un lendemain meilleur :

Un pays dans lequel tous les enfants seront scolarisés ;
Un Niger qui Nourrie les Nigériens ;
Un territoire sécurisé et désenclavé où chaque citoyen pourra circuler librement ;
Une nation prospère dont les richesses profitent à la majorité des nationaux ;
Un acteur majeur de l’intégration africaine.

Oui, cette promesse est entrain d’être tenue par le Président Issoufou Mahamadou :
Un homme dont l’intégrité, le courage et la vision stratégique sont connus de tous.
Un leader naturel qui, contrairement à certains, ne fuit pas ses responsabilités.
Un citoyen qui, confiant en la Justice de son pays, s’est automatiquement mis à la disposition des autorités de la 5ème République lorsque ces dernières ont émit un mandat d’arrêt international visant à le pousser à l’exil ;
Un candidat qui, malheureux à quatre élections présidentielles, a opté pour la patience et la persévérance plutôt que la mauvaise foi et la déstabilisation de son pays.
Un Président qui a toujours tendu sa main à ses opposants et aux non affiliés pour construire ensemble le Niger.

Les qualités intrinsèques du natif de Dandaji, sa parfaite connaissance de la réalité des villages et hameaux nigériens et son amour pour le Niger et son jeune peuple lui ont permis, contre vents et marrées, de :
 Bâtir des institutions démocratiques fortes, crédibles et durables ;
 Assurer la sécurité des personnes et des biens sur toute l’étendue du territoire national ;
 Relancer l’économie et promouvoir le développement social à travers des investissements publics ;
 Assurer la sécurité alimentaire à travers l’initiative « 3N » ;
 Assurer l’accès à l’eau potable pour tous à travers la réhabilitation et la construction d’ouvrages hydrauliques urbains, ruraux et pastoraux ;
 Développer les infrastructures et l’énergie par des investissements dans les routes, les pistes rurales, l’électricité et les chemins de fer ;
 Améliorer significativement les indicateurs sociaux (éducation et santé) ;
 Créer des milliers d’emplois au profit des jeunes.

Les réalisations du Président Issoufou, le bâtisseur, sont sans commune mesure avec tout ce qui a pu être fait au Niger sous l’ère démocratique.
Et la jeunesse nigérienne, pour laquelle il se bat et dont l’avenir se décidera le 21 février 2016, saura faire le bon choix :
Le choix de la construction plutôt que la démolition ;
Le choix de l’ouverture d’esprit plutôt que le repli identitaire ;
Le choix de la transition générationnelle plutôt que le retour vers le passé ;
Le choix du réalisme plutôt que la démagogie ;
Le choix d’un homme intègre, courageux et visionnaire !

Moctar Ben Mahamadou