Droit de réponse du DG de l’ENTREPRISE M.I.M

Votre organe de presse a publié deux articles portant atteinte à la réputation de l’entreprise M.I.M. et à l’honneur et à la dignité de son Directeur Général. Les deux articles diffamatoires ont été écrits coup sur coup, car il s’agissait ni plus ni moins que d’une attaque en règle pour nuire et discréditer. Les titres ont été choisis à dessein dans l’unique but d’avoir une audience: « SCANDALE AU CŒUR DE MARADI : 376 MILLIONS PARTIS EN FUMÉE !!!!  » et  « MARADI / AFFAIRE « CENTRE D’AFFAIRES » : LES LIGNES COMMENCENT À BOUGER ! ».

Sans écarter la possibilité d’exercer  notre droit à un recours devant les juridictions compétentes, nous vous demandons de vouloir bien  publier notre droit de réponse conformément à la loi sur la presse au Niger.

Dans le premier article signé par Mahamane Laoualy Elkaougé, nous avons été scandalisé de lire des insanités comme celle-ci : « Moutari Issa Moussa DG Entreprise M.I.M. basée à Niamey,  bénéficiaire du marché de construction du centre d’Affaire de Maradi, pour avoir pris leur argent, sachant qu’il n’allait rien faire de bon. La quantité du travail réalisé et la manière dont il a disparu sans laisser de trace (Il n’y a même pas de panneau d’installation de chantier sur place), indique clairement que monsieur Moutari Issa Moussa fait partie de la caste d’entrepreneurs peu scrupuleux, prêts à spolier toute une communauté.

A la question de savoir pourquoi cet « entrepreneur indélicat » n’est pas encore trainé devant la Justice,  dans l’entourage de Kassoum Moctar, tout comme dans celui de l’actuel maire, la réponse est toute faite. L’intéressé, disent-ils tous sans  ambages, est un « proche » du Président Issoufou Mahamadou et donc, pas question d’importuner le Président pour une si mince affaire.»

Nous n’allons pas nous rabaisser à un tel niveau de bassesse et de mépris. Au Niger, il n’y a pas de caste, il n’y a que des citoyens nigériens égaux devant la loi et jouissant des mêmes droits et devoirs. Si dans votre langage, certains Nigériens sont castés, nous, nous sommes au-dessus de cette vile considération. Nous ignorons le but recherché par les commanditaires de ces attaques en règle contre M.I.M mais à la lecture de leur pamphlet nauséabond et indigeste, l’on comprend le désarroi et la déperdition des jaloux aux dents de crocodiles qui ne voient que le mal partout et l’utilisation de l’abject pour assouvir leurs ambitions démesurées .

Sinon, comment admettre que l’entreprise MIM, qui a l’habitude d’exécuter des marchés de plus de 4 milliards sur fonds propres puisse faillir à ses obligations dans le cas d’un modeste marché comme celui du Centre d’affaires de Maradi ?

Ceci dit, permettez-nous de vous donner la vraie version des faits et l’état des lieux des choses telles qu’elles sont non  pas telles que l’imagination de nos détracteurs voudraient qu’elles soient. L’Entreprise MIM a été adjudicataire du Marché 005 /2014/V M/DST d’un montant de 1.253 816 769 FCFA. Ce marché a été enregistré dans sa globalité pour un montant de 63.242.652 FCFA. Puis dans le cadre de l’exécution du marché sur propositions du contrôle deux avenants d’un montant de 46.882.067 FCFA se sont greffés au chantier.

Pour la bonne compréhension de vos lecteurs, retenons que nos dépenses s’élèvent à environ 230 000 000 auxquels s’ajoutent 63 242 652 de frais d’enregistrement, 60 056 770 de Tva à reverser à l’Etat soit environ un total de 353 000 000 de dépenses sur une avance de 376 145 031 FCFA.

A ces dépenses s’ajoutent 112 000 000 de matériel roulant (camions polybenne) livré au Conseil de ville à l’occasion de l’ouverture du marché central de Maradi et qui restent impayés à la date d’aujourd’hui.

Vos lecteurs voudront bien lire en fac simulés la correspondance de notre avocat à la Direction régionale des domaines et de l’habitat (contrôle des travaux Maradi). En substance retenez bien que c’est le Conseil de Ville de Maradi qui voudrait réduire de façon unilatérale (contrairement aux clauses et conditions du marché), le marché à 557. 702. 425 FCFA en invoquant simplement l’insuffisance des ressources municipales. En outre, l’Entreprise M.I.M rappelle que l’avance dont fait cas la Ville de Maradi dans sa situation a été versée pour l’ensemble du marché (376.145.031 FCFA) et comprend la TVA à déduire pour l’intégralité du marché d’un montant de 60 056 770 FCFA à reverser à l’Etat.

Voilà les faits, ils sont vérifiables et nous sommes prêts à les confronter avec toute autre donnée contraire. C’est pourquoi, nous tenons à informer vos lecteurs soucieux d’une information vérifiable qu’à la date d’aujourd’hui, la ville de Maradi n’a jamais  saisi par écrit l’Entreprise M.I.M pour essayer de trouver une issue favorable afin de redémarrer les travaux conformément aux clauses et conditions du marché. Nous réitérons par la présente notre ferme engagement de nous retrouver sur le chantier, si la ville de Maradi nous donne la garantie de reconsidérer le montant initial du marché et sa disponibilité financière à couvrir les travaux.

Comme on le voit,  nous sommes bien à mille lieues des lubies des commanditaires de ces articles qui sont très loin de la réalité et de la vérité des faits. Nous pensons que s’il n’y a pas l’intention de nuire, le journaliste soucieux du respect de l’éthique et de la déontologie, base essentielle du métier,  respectueux d’équilibre et de crédibilité de sa prétendue investigation, un tel journaliste aurait dû, au moins approcher notre Entreprise pour avoir sa version des faits. Mais comme le souci de tout mercenaire est de nuire tout en piétinant la recherche de la vérité et l’honneur des gens, nous avons eu droit à des insanités maquillées en enquête journalistique.

Mais le mensonge a beau courir, la vérité finira toujours par le rattraper. Ces deux articles nous renseignent sur la manipulation et la volonté de nuire aux intérêts de notre entreprise. Comment peut-il en être autrement lorsque la prétendue enquête est conclue par des inepties de ce genre sous cette plume douteuse d’Elkaougé : « Est-ce alors un détournement déguisé comme on en rencontre assez fréquemment dans les administrations publiques de notre pays? Y’a-t-il eu corruption dans l’attribution du marché ? Tous les observateurs sont catégoriques là-dessus. Sinon disent-ils, les travaux se seraient poursuivis où que l’argent avancé aurait été recouvré.  Y a-t-il connivence entre les trois personnages au centre du Dossier ? »  

Sans remettre en cause la liberté de la presse, chèrement acquise par des vrais professionnels au service de l’information vraie, nous nous demandons si certains scribes méritent réellement d’exercer ce noble métier ?  Nous pensons humblement que si l’auteur de ces articles avait pris le soin de vérifier ses sources ou aller à la source pour avoir les vraies informations, il aurait pu éviter le ridicule et une mise en scène grotesque qui frise l’amateurisme, le gangstérisme et le mercenariat.

Nous recommandons simplement aux détracteurs de M.I.M de continuer de souffrir de l’œuvre de Dieu ; l’ascension fulgurante de notre Entreprise est une œuvre de Dieu ; car en choisissant d’œuvrer dans l’entreprenariat, nous nous sommes donné comme credo des valeurs d’une entreprise gagnante par sa propension au travail bien fait et le respect des engagements.

Au lieu de nous trainer dans la boue, nos boutefeux auraient dû plutôt encourager notre sens du devoir et notre prouesse en tant que jeune entreprise. Mais nous leur concédons que leurs piques et envie maladive nous aident aussi à grandir. Comme dirait l’autre, les chiens aboient….la caravane passe.

Elhadji Moutari Issa Moussa (Le Directeur Général)
Cabinet1Cabinet2