Une ligue de la société civile et l’opposition dénoncent la mal gouvernance au Niger

Après sa prouesse du 21 décembre dernier, la coalition de la société civile et l’opposition politique a encore battu le pavé hier samedi 4 février 2017. Ils sont nombreux les partisans de cette ligue à manifester leur désapprobation de la ‘’mal gouvernance’’ du régime de la 7ème République.

 C’est la main dans la main que les leaders de la société civile et de l’opposition accompagnés de leurs partisans ont fait usage de leur droit constitutionnel pour dire non (avec des slogans très hostiles )  à la façon dont le pays est dirigé par le régime en place.

L’on ne déplore aucune bavure. Tout s’est passé sans accrocs. Ce qui constitue un bon signe pour les organisateurs comme pour les autorités communales et par ricochet le gouvernement d’avoir autorisé l’exercice d’un droit fondamental à la différence de la polémique inutile occasionnée par des demandes à manifester.

Il faut souligner que l’opposition et cette faction de la société ont fini par créer un cadre qui se veut un véritable contre-pouvoir face à la majorité très confortable au pouvoir. On peut noter entre autres points de la plateforme revendicative de cette société civile frondeuse : non à la vie chère, non à la corruption, non à la présence des ‘’bases militaires’’ au Niger, non à la spoliation des droits des déguerpis, non au népotisme, non au bradage de nos ressources minières,  non aux violations des droits fondamentaux etc.

C’est dire que la démocratie a gagné car au Niger les manifestations de rue ont été le ciment de notre processus démocratique. Il n’y a donc rien à redire. Chacun doit jouer son rôle dans l’intérêt bien compris du peuple nigérien bien encadré par la loi fondamentale. Vive la démocratie pour que se libèrent toutes les énergies et le génie créateur du peuple nigérien !

EMS