Niger : La manif de la société civile infiltrée, les velléités d’un ‘’balai citoyen’’ tourne au fiasco !

Ce dimanche 29 octobre 2018, le meeting autorisé de l’Association Actice prévu pour se dérouler à la place Toumo a, contre toute attente, tourné en insurrection. Nouhou Mahamadou Arzika président du MPCR et Abdoul Aziz Abass président d’Actice ont été molestés par des manifestants déchaînés qui voudraient illico presto aller mettre du feu à l’Assemblée nationale.

Au bilan de ces émeutes programmées de ce dimanche, l’on retient des personnes blessées, des dizaines autres interpellées, la perte des biens publics et privés, des pneus brûlés dans la capitale. Ces actes de désespoir viennent de conforter le pouvoir en place qui a toujours dénoncé un agenda politicien de certains tapis sous le couvert de la société civile.

En légalistes Nouhou Arzika et Abdoul Aziz Abass avaient voulu respecter leurs engagements vis-à-vis des autorités communales à savoir tenir un meeting à la place Toumo. Mais très pressés, les militants de l’opposition et leurs complices de la société civile avaient voulu trimbaler les manifestants à l’Assemblée nationale.

Un véritable coup dur pour la lutte citoyenne car commencer par la violence serait le moyen le plus sûr de rendre les pouvoirs publics plus hostiles à autoriser des manifestations de rue. Selon des témoignages concordants et des mots d’ordre relayés par les réseaux sociaux, l’intention de certains de rééditer le ‘’balai citoyen’’ burkinabe au Niger était bien préméditée. La recette très facile a consisté à aller incendier l’Assemblée nationale.

Mais très malheureusement pour les pyromanes, les forces de l’ordre avaient maîtrisé la situation. Des arrestations ont été opérées parmi ceux qui ont voulu créer la chienlit dans le pays.

Il faut rappeler que ceux-là prétendent combattre la loi de finances 2018 soumise à l’examen du parlement. Avec la prétention de réécrire l’histoire, les nostalgiques du mouvement de lutte contre la vie chère de 2005 avaient maladroitement tenté de mettre la capitale Niamey à feu et à sang en incendiant le parlement.

Autant dire que c’est un véritable coup dur pour la suite de la lutte citoyenne du fait d’un autre agenda qui est aux antipodes des normes républicaines. Il faut savoir s’arrêter et surtout savoir raison garder car lorsque la société civile se discrédite en optant pour la violence aveugle, alors que les uns et les autres sachent que le triomphe de l’autorité de l’Etat s’imposera. Il est inacceptable dans une démocratie que quelques décident d’instaurer l’anarchie dans le pays. Vivement pour le triomphe de l’autorité de l’Etat contre les pyromanes !

Tiemago Bizo