Nomination du président et du vice-président de la CENI : Le président Issoufou au-dessus de la mêlée !

Le Président de la République SEM. Issoufou Mahamadou, a signé, deux (2) décrets portant Nomination du président et du vice-président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). Aux termes de ces décrets  Maître Issaka Souna et Aladoua Amadou, sont nommés respectivement  Président et vice- président  de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).

Après la polémique provoquée par la désignation du président et du vice-président de la CENI entre pouvoir et opposition, le président Issoufou vient de trancher en se plaçant au-dessus de la mêlée. En ignorant les candidatures d’Amadou Boubacar Hassane soutenu par l’opposition et Idi Daouda proposé par la majorité, le président de la République a été sensible aux récriminations de l’opinion publique nationale.

Et cela constitue sans conteste un très bon signe dans sa vision d’organiser des élections libres et transparentes pour passer le témoin à un autre régulièrement choisi par les Nigériens. C’est en soi un gage de crédibilité pour notre future commission électorale. C’est également un sens aigu de responsabilité et de la répartie dont a fait montre le président Issoufou. Il vient ainsi de battre en brèche le procès d’intention qui lui est fait par certains qui avaient fait croire à l’opinion publique que le président de la République aller simplement entériner les desiderata de la majorité au pouvoir. Contre leur malveillante propagande, le président Issoufou a prouvé aux nigériens que sa volonté de donner au peuple la latitude de choisir librement son prochain président ne souffre d’aucune complaisance.

Le choix des deux leaders de la CENI permanente rassure les nigériens avec cet arbitrage assez rigoureux du président de la République qui vient de mettre en avant simplement l’intérêt général dans son choix.

Le choix des autres membres de la CENI relevant des prérogatives des partis politiques et autres structures organisées n’étant pas du ressort du président de la République, on peut considérer qu’il n’y a rien à redire. Depuis cet arbitrage du président Issoufou, l’opinion attend encore les griefs des uns et des autres à l’encontre de Maître Issaka Souna et Aladoua Amadou.

Il faut simplement dire mention spéciale au président Issoufou qui vient de satisfaire l’attente de l’opinion publique en ne cédant aux sirènes  d’aucun bord politique.

Tiemago Bizo