AU PNDS-TARAYYA : Un petit « feu » très vite circonscrit

C’est une belle leçon de maturité politique que les camarades socialistes du PNDS-Tarayya  viennent de montrer à leurs adversaires politiques qui voyaient en la « petite crise » apparue au sein du parti rose comme un tsunami qui allait l’emporter à jamais. « Le linge sale se lave en famille, et il a été lavé en famille », a déclaré le Secrétaire général du PNDS-Tarayya, Hassoumi Massoudou qui recevait, vendredi dernier à son domicile, une délégation de l’Organisation des femmes Tarayya (OFT).

Cette dernière, apprend-on, est allée le féliciter pour le choix fait par le Comité exécutif national (CEN) d’investir le camarade Bazoum Mohamed à la candidature du parti pour la présidentielle de 2021.

Un choix judicieux, admis et accepté par tous, et pour lequel Hassoumi Massoudou a assuré l’OFT et l’ensemble des militants PNDS que « nous allons travailler ensemble pour le triomphe du parti », ajoutant au passage que « la parenthèse est fermée ».

Des propos pleins de sens qui témoignent aussi de la maturité politique des camarades socialistes qui ont su, par leur sens élevé de responsabilité, à se surpasser de toutes divergences, pour que triomphent l’unité et la cohésion au sein de leur formation politique.

« Notre mur s’est un peu fissuré mais nous avons mis du béton pour colmater la brèche et le margouillat n’a pas pu s’incruster », se félicitait Mme Kané Aichatou, membre du CEN, dans un hommage rendu à SEM Issoufou Mahamadou pour « sa sagesse et sa clairvoyance », au président du parti Bazoum Mohamed pour « avoir accepté le lourd fardeau de nous conduire au succès en 2021 », à Massoudou Hassoumi qui, « malgré tout ce qui s’est passé et qui s’est dit, a mis en avant l’unité, la cohésion et les intérêts de notre parti ».

La parenthèse ainsi « fermée » comme l’a si bien indiqué le Secrétaire général du PNDS, reste à cette formation politique de se mettre résolument au travail pour consolider l’unité et la cohésion du parti qui lui seront d’un grand atout pour mieux affronter les échéances électorales de 2021.

Abdoul Aziz Moussa