Réunion du CNDP © NigerInter.com

POLITIQUE : Adoption en Conseil des ministres du nouveau code électoral

Le Conseil des ministres, tenu le lundi 29 avril dernier a, au titre du ministère de l’Intérieur, de la Sécurité publique, de la Décentralisation et des Affaires coutumières et religieuses, examiné et adopté le Projet de loi modifiant et complétant la loi organique n°2017-64 du 14 août 2017, portant code électoral.

Selon les conclusions dudit Conseil des ministres, la loi n°2017-64 du 14 août 2017, portant code électoral, adoptée suite aux recommandations formulées au sortir des scrutins de 2016, tant par la CENI que par des partenaires du Niger en matière électorale, a donné lieu à des critiques  persistantes, notamment de la part des partis politiques. C’est ainsi que dans le souci de créer les conditions de l’apaisement du climat politique, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Président du Conseil National de Dialogue Politique a mis en place un Comité ad ’hoc incluant toutes les sensibilités politiques, avec pour mission de passer en revue l’ensemble dudit Code dans le but de parvenir à un consensus de la classe politique autour de ce document essentiel pour la bonne tenue des élections à venir.

Les travaux de ce Comité ont été sanctionnés par un rapport général d’où  il ressort un très large consensus concernant la plupart des points ayant fait l’objet de débats. Les principaux amendements apportés par ce comité et approuvés par le Conseil national de dialogue politique concernent la composition et le fonctionnement de la CENI qui, de 13 membres passe à 19 membres, dont cinq représentants de la majorité, cinq représentants de l’opposition et deux des partis non affiliés. Les techniciens qui représentent l’administration n’auront plus de voix délibératives. En outre, chaque candidat à l’élection présidentielle aura un représentant à la CENI au moment des élections.

Ce projet de loi, qui sera certainement enrichi lors des débats à l’Assemblée nationale, permettra l’organisation dans la sérénité des futures échéances électorales.

Almoustapha Boubacar