Pause-café: L’amertume de Ladan Tchiana

Ladan Hamidou Tchiana est désormais un homme plein d’amertume. Les auspices étaient pourtant favorables à son rayonnement politique. Jeune et très en vue au sein d’un parti qui monte en puissance, sa destinée politique a en point douter, était des plus radieuses. Seulement, la fougue et l’impertinence ont brisé net ce bel élan. Ladan Tchiana, a désastreusement raté le train de son essor politique.

En voulant bousculer la hiérarchie, il s’est affreusement cassé les ailes. Il pensait naïvement avoir provoqué dans son parti une ‘’rébellion collégiale’’. Ainsi, lui et ses compagnons frondeurs mettraient à mal l’autorité de Hama Amadou son mentor politique. Ladan s’est frictionné au Guri, une rose vénéneuse. Qui s’acoquine avec le Guri perd son âme politique : tel est le cas de Ladan. Plus prudent, Sala Habi, a pris l’utile précaution de porter des gants. Responsable et pondéré, il crée son propre parti, au grand désarroi de Ladan. A très juste titre, Sala Habi n’a pas voulu de Ladan dans son « Fusaha ». Amer, grincheux et dépité, Ladan a assisté de loin ce dimanche 7 décembre 2014 à la magnifique messe de ses désormais anciens compagnons politiques.

LUMANA FA brille toujours de mille éclats même après l’extirpation (Ouf!) de Ladan Tchiana le supposé ‘’bailleur de fonds’’ du parti Les plumes de la félonie Depuis le départ en exil de Hama Amadou, c’est le tarissement total dans les rédactions d’une certaine presse. Un désespérant assèchement intellectuel sévit cruellement. De ‘’très grands journalistes d’investigation’’ ont subitement perdu de leur vocation, et même de leur superbe. Ces maitres de la plume, qui au sommet de leur art, débusquaient chaque semaine de gros lièvres sont aujourd’hui réduits au silence. Où sont donc passés ces spécialistes de la calomnie, de la flétrissure ?

Hama est un sujet très lucratif pour ces faisandés échoués dans le ‘’journalisme’’. Il inspirait des ‘’Unes’’ sensationnelles, il assurait à lui seul la pitance quotidienne de dizaines de copistes au service du Guri. Où sont donc ces contrefacteurs aux doigts tachés par l’encre de la médisance ? Hama Amadou en exil, les plumes de la félonie sont taries, asséchées. Plus grave, cette sécheresse est également pécuniaire au grand malheur de ces scribes sans mérite ni talent. Il est évident que le Guri ne passe plus commande dès lors que la ‘’menace Hama’’ n’est plus au Niger. Alors, vivement le retour de Hama pour que (ré) vivent les pasticheurs tapis dans les rédactions aux couleurs roses.

Source:  SIDI BER