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LUTTE CONTRE LE TERRORISME : Le Niger reste débout !

Depuis son avènement au pouvoir en 2011, le régime de la 7ème République a fait et continue de faire de la sécurité nationale et régionale, la priorité de ses priorités. Dans ce domaine, le président de la République, Issoufou Mahamadou s’investi à fond pour que le Niger, et au-delà, la région du Sahel puissent être un havre de paix, de sécurité et de stabilité. Au plan national, des multiples efforts (humains, financiers et autres) sont en train d’être déployés pour assurer la sécurité des nigériens, tant en zones urbaines que périurbaines et au niveau de toutes nos frontières.

A titre illustratif, de « 2016 et 2017, nous avons respectivement investi dans le domaine de la sécurité, 17% et 21% de nos ressources budgétaires », a déclaré le Chef de l’Etat dans la présentation de son bilan de deux ans de mise en œuvre du Programme de renaissance Acte II qu’il a dressé en avril dernier.

Au même moment, a indiqué le président Issoufou, « nous continuons à équiper, former et entrainer nos Forces de défense et de sécurité dans la lutte contre le terrorisme ». L’occasion pour le Chef suprême des armées de saluer « le courage et le professionnalisme des forces de défense et de sécurité ainsi que le sacrifice qu’elles consentent dans la lutte contre le terrorisme ». Des investissements porteurs, comme en témoignent les résultats probants que le Niger continue à engranger dans ce combat contre les forces du mal.

Aux actions internes de nos forces de défense et de sécurité (FDS) s’ajoutent celles des forces alliées qui aident le Niger dans cette lutte contre le terrorisme. Une synergie d’actions qui, apprend-on, a permis à nos vaillants soldats, avec le soutien des forces Barkhanes, de mener des actions d’envergure ayant permis d’infliger des pertes énormes aux groupes jihadistes et autres trafiquants de tout acabit qui écument certaines contrées du Niger, notamment dans le Nord Tillabéri à la frontière malienne.

Au-delà de nos frontières, la lutte contre le terrorisme se poursuit de plus belle avec la mise en place de la force conjointe du G5 Sahel dont la présidence est assurée par le président de la République Issoufou Mahamadou. Bien que son opérationnalisation soit en cours, le G5 Sahel, en seulement quelques mois d’activités, et grâce au concours des troupes françaises de l’opération anti-jihadiste Barkhane, a enregistré un grand succès dans ses opérations.

Depuis le début de l’année, « ce sont 120 jihadistes qui ont été neutralisés, parmi lesquels certains sont des chefs parmi les plus influents et les plus dangereux » a déclaré la ministre française des Armées, Florence Parly, qui était en mission de travail, la semaine dernière à Niamey.

Ce déplacement de la ministre Parly, le nième du genre au Niger et qui s’inscrit dans le cadre d’une tournée globale dans la bande sahélo-sahélienne où sont présentes les troupes françaises de Barkhane, vise à encourager et soutenir les autorités nigériennes et celles des autres pays du G5 pour leur engagement affiché à combattre le terrorisme sur toutes ses formes. Dans cette lutte, « le Niger rassure », tout comme le G5 Sahel qui fait aussi un très grand travail. « je dois vous dire que peu de pays ont réussi à faire autant que ce que les cinq pays du G5 Sahel ont réussi en l’espace de quelques mois, malgré un démarrage difficile », a reconnu la ministre française des armées à sa sortie d’audience, jeudi dernier, avec le président de la République Issoufou Mahamadou. Un motif de satisfaction qui doit guider les nigériens d’abord à soutenir davantage le Chef de l’Etat pour tous les efforts qu’il déploie pour que la paix et la sécurité règnent au Niger et dans toute la région du Sahel.

Oumar Issoufa