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Situation des inondations 2018 : 13 pertes en vies humaines à la date du 18 juillet

La saison des pluies, démarrée dans plusieurs localités depuis juin dernier, se poursuit, confirmant très souvent certaines prévisions établies en mai par des spécialistes du climat, notamment les inondations. Plusieurs localités sont de plus en plus touchées.

Plusieurs personnes ont perdu la vie suite aux inondations enregistrées dans plusieurs localités du Niger. Selon le Bureau de coordination des affaires humanitaires des Nations Unies au Niger (OCHA), au total 13 personnes ont perdu la vie à la date du 18 juillet 2018. Dans son bulletin publié ce vendredi 20 juillet 2018, OCHA indique que 17 682 sinistrés ont été enregistrés à la même date. Les régions les plus touchées sont celles de Maradi (5678 sinistrés), Agadez (3658 personnes), Tahoua (2748 personnes), Tillabéry (211 personnes) et Zinder (37 personnes).

En outre, le bulletin d’OCHA annonce 2995 ménages sinistrés, 649 maisons effondrées, 24 617 bétails décimés et 299,5 hectares de cultures inondés. Les personnes sinistrées incluent les éleveurs et les agriculteurs ayant perdu leurs bétails et leurs cultures.

En comparant la situation des inondations de 2018 à celle de juillet 2017, l’on constate que le nombre de sinistré est en baisse. C’est ainsi qu’à la date du 16 juillet 2017, il a été enregistré 19 459 sinistrés, 2405 ménages sinistrés, 2246 maisons effondrées et 23 pertes en vies humaines.

Pour mémoire, la prévision des pluies pour la saison 2018, établie en mai 2018, annonce des cumuls pluviométriques excédentaires à normaux sur les régions de Tillabéry, Niamey, Dosso, Tahoua et Maradi. Dans les régions de Zinder et Diffa, il est prévu des cumuls pluviométriques normaux à excédentaires.

Dans les régions où des cumuls pluviométriques excédentaires sont attendus, associés aux probabilités d’occurrence de fortes pluies et aux écoulements excédentaires prévus dans la majeure partie des bassins fluviaux, la prévision laisse présager des risques d’inondation, notamment au niveau des bassins du Niger, et du Lac-Tchad.

Almoustapha Boubacar